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- Dustin Hoffman
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- NÈ ‡ Los Angeles le 8 ao˚t 1937, Hoffman passe les
- premiËres annÈes de son enfance ‡ Hollywood, o˘
- son pËre est accessoiriste et dÈcorateur. C'est ‡ sa
- mËre, grande admiratrice de l'acteur Dustin Farnum,
- qu'il doit son prÈnom. Songeant d'abord ‡ devenir
- pianiste, Hoffman suit des Ètudes de musique au
- collËge de Santa Monica. Il choisit pour discipline
- secondaire le thÈ‚tre, qui devient bientÙt son sujet
- de prÈdilection, et entre au Pasadena Playhouse, o˘
- il travaille la comÈdie pendant deux ans avant de
- suivre les cours de Lee Strasberg. En 1961, il
- dÈbute ‡ Broadway dans "A Cook for Mr. General",
- puis assiste Ulu Grosbard sur la mise en scËne de
- "Vu du pont", d'Arthur Miller. Quelques mois plus
- tard, il interprËte le rÙle secondaire de Bernard dans
- une version radiophonique de "Mort d'un commis
- voyageur". Sa carriËre off-Broadway dÈmarre avec
- une comÈdie d'humour noir : "Harry, Noon and
- Night", de Ronald Ribman, o˘ il tient le rÙle d'un
- officier nazi, bossu et homosexuel. En 1966, il reÁoit
- l'Obie pour sa crÈation dans "Journey of the Fifth
- Horse", de Lanford Wilson. Il joue, la mÍme annÈe,
- au Festival de Berkshire, une piËce en un acte de
- Murray Schisgal, "Fragments", qui inaugure sa
- longue et fÈconde collaboration avec cet auteur, et
- obtient le Theater World Award et le Drama Desk
- Award pour la farce "Eh ?", mise en scËne par Alan
- Arkin. Mike Nichols l'appelle alors ‡ Hollywood et lui
- confie le rÙle de Benjamin, le jeune puceau
- sentimental du LaurÈat, qui lui vaut sa premiËre
- nomination ‡ l'Oscar et l'impose parmi les grands
- noms du cinÈma amÈricain. Diversifiant et Ètendant
- sans cesse son registre, il fera de chacun de ses
- rÙles suivants l'occasion d'une nouvelle et
- surprenante mÈtamorphose : vagabond italo-
- amÈricain (Macadam cowboy), pionnier centenaire
- (Little big man), mathÈmaticien introverti (Les
- chiens de paille), ou encore ìidiot savantî dans
- Rain man et pËre divorcÈ dans Kramer contre
- Kramer. Ces deux derniers rÙles lui valent d'ailleurs
- l'Oscar du meilleur acteur. Hoffman est Ègalement
- un metteur en scËne confirmÈ, mÍme si ses activitÈs
- lui laissent peu de temps pour monter des
- spectacles ‡ Broadway. RÈcemment vedette du
- dernier Costa-Gavras, Mad city, VDustin Hoffman
- est aujourd'hui ‡ l'affiche de SphËre, mais aussi, dËs
- le mois prochain, des Hommes d'honneur. Deux
- films rÈalisÈs par Barry Levinson, dont Hoffman
- semble Ítre devenu l'acteur fÈtiche par excellence.
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- FILMOGRAPHIE
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- 1967 The Tiger Makes Out (Hiller)
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- The Graduate (Le laurÈat) (Nichols)
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- 1969 Midnight Cowboy (Macadam cowboy)
- (Schlesinger)
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- John and Mary (John et Mary) (Yates)
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- Madigan's Millions (Prager)
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- 1970 Little Big Man (id.) (Penn)
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- 1971 Who Is Harry Kellerman and Why Is He Saying
- Those Terrible Things About Me ? (Qui est Harry
- Kellerman ?) (Grosbard)
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- Straw Dogs (Les chiens de paille)
- (Peckinpah)
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- 1972 Alfredo, Alfredo (id.) (Germi)
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- 1973 Papillon (id.) (Schaffner)
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- 1974 Lenny (id.) (Fosse)
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- 1976 All the President's Men (Les hommes du
- prÈsident) (Pakula)
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- Marathon Man (id.) (Schlesinger)
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- 1978 Straight Time (Le rÈcidiviste) (Grosbard)
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- 1979 Agatha (id.) (Apted)
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- Kramer vs. Kramer (Kramer contre Kramer)
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- 1982 Tootsie (id.) (Pollack)
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- 1987 Ishtar (id.) (May)
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- 1988 Rain Man (id.) (Levinson)
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- 1989 Familly Business (id.) (Lumet)
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- 1990 Dick Tracy (id.) (Beatty)
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- 1991 Billy Bathgate (id.) (Benton)
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- Hook (id.) (Spielberg)
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- 1992 Hero (HÈros malgrÈ lui) (Frears)
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- 1995 Outbreak (Alerte !) (petersen)
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- 1996 American Buffalo (Corrente)
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- Sleepers (id.) (Levinson)
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- 1997 Mad City (id.) (Costa-Gavras)
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- Sphere (id.) (Levinson)
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- Wag the Dog (Des hommes d'influence)
- (Levinson)
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